Quelques instantanés du XXe siècle.
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*Conclusions*
(Arthur GALEZ (papa de Raoul et beau-père de Irma) est l'époux de Emilie HERMANT (sœur d'Emile Hermant, fille d'Emile HERMANT), et habitèrent rue des Wattines, n°5.**4e rang**, debout:
Lucia RONDOT (Maman de Ghislaine Lauvaux), Jeanne GALEZ (sœur de Raoul), Norbert LAUVAUX (Papa de Ghislaine Lauvaux), ….. , Claire HERMANT (épse d'Emile Lebacq, qui habitèrent rue des Wattines, n°2), Suzanne CLERFEYT, ….. , Raoul GALEZ, Lucienne RONDOT (sœur de Lucia), Aline LORENT, Georges RONDOT (épx de Lucienne RONDOT), Jules GOBLED (papa de André Gobled).
**3e rang**, debout :
… , … , … , … , … , Maurice HERMANT & Léontine RONDOT, Gabrielle HERMANT, Jules WILLOT, … , … , … , … , Marguerite HERMANT, Denise HERMANT(?).
**2e rang**, assis sur des chaises:
… , … , … , Angèle ... (maman de Léontine), ... RONDOT (papa de Léontine), [les mariés], Emile HERMANT (papa de Maurice), Zaïre DUBOIS (maman de Maurice), … , Madame et Monsieur DELATTRE.
**1er rang**, assises, devant:
… , … , … , … .
Bien avant l'électrification du village en 1928, les tâches ménagères se faisaient à l'huile de bras. On ne peut être insensible à l'atmosphère dégagée par ce cliché qui montre Madame Elisa Rondot Caudron, épouse de Romain Rondot, arrière grand'mère de Claude Hermant en plein exercice de la lessive journalière.
De même, la construction des égouts, le creusement d'une station de captage des eaux, le raccordement des maisons à l'eau courante, l'empierrement des chemins, la création de trottoirs et finalement l'asphaltage des rues ne furent entrepris qu'après 1950. En effet, ce n'est que le 21 novembre 1949 que le conseil communal mené par le Bourgmestre René Guérin et les échevins E. Dubar et G. Delbruyère demande auprès de la compagnie des eaux un avant-projet de service de distribution des eaux dans la commune. Le 15 mai 1954 fut décidé en conseil la construction de la station de captage près de la place de l'abbaye.Une première fontaine fut installée sur la place de l'Abbaye à la gauche de l'Hôte communal. Ci-dessous cette image extraite d'une carte postale ancienne du village nous montre l'abreuvoir et un attelage en attente d'être abreuvé.
Descendant la rue du moulin, face au café "Coppée", Madame Lemaire, à gauche, et sa fille Yolande âgée d'une dizaine d'années encadrent Madame Coppée et conduisent les vaches vers la rivière. La photographie prise au début des années 40 nous montre que le village a pu garder le caractère champêtre qu'il avait autrefois.
Ce cliché , datant de 1947, nous montre Monsieur Herman Maton, maréchal ferrant, descend
la rue de Cousolre en tenant par la bride son superbe cheval blanc. Un jour, ce cheval fut volé et emmené dans le
nord de la France où les voleurs ont eu l'idée originale de le peindre de tâches noires et blanches.
Mais ce subterfuge n'empêcha pas de le retrouver et de lui rendre son aspect original.
On peut constater que
les rues de Bersillies n'étaient pas encore asphaltées à cette époque. Elles ne le furent qu'après les travaux
d'égouttage entrepris en 1951.
Ce jour-là , le 7 avril 1947, il devait y avoir beaucoup de soleil dans les coeurs d'Andrée Lorge, la fille de l'instititrice, Madame Gabrielle Lorge-Monfils et son fiancé Robert Vandevoorde. .Pour célébrer ce mariage civil à sa façon le village s'est paré de ses plus beaux atours. Le sort voulu que son choix se portât sur Vénise et ses gondoliers. Après une pluie défiant toute concurrence, il força les futurs mariés à empreinter une gondole couleur locale pour traverser la place de l'Abbaye et atteindre la maison communale. L'histoire ne nous dit pas si c'est réellement à Venise que s'est prolongé ce voyage.
Qu'elle était belle notre centenaire ces 28 et 29 août 1982, quand tout le village s'est mobilisé pour faire la fête. Depuis des jours, des semaines peut-être, avec un enthousiasme fou et une obstination sans failles propre à honorer un tel événement, le comité de la centenaire s'est entouré de tous les villageois pour rendre un hommage solennel à sa centenaire, Marie Joséphine MARCHANDISE-DE LAET, " maman phine " pour ses intimes.
L'habit, le sarrau, le carrosse, le chapeau, tout concourait à rappeler les années 1900. Le soleil lui-même s'était mis de la partie. A 16 heures, un cortège de toutes les associations a parcouru les rues du village, pour se regrouper en fin d'après-midi sous un chapiteau dressé non loin de la maison de la centenaire, rue de Colleret.
L'ordre du défilé à partir de la place de l'Abbaye fut le suivant :
Cette année vit en effet la consécration de 4 couples jubilaires, dont une " noces de diamant " (60 ans) chez Georges Monfils et Bertha Biot, trois " noces d'or " (50 ans) chez Lucien Lavendhomme et Gisèle Riche, Robert Hannequart et Alberte Bertaux, Alfred Guérin et Paula Maesen et, comme une cerise sur le gâteau, notre centenaire de 103 ans : Marie Joséphine MARCHANDISE-DE LAET!