Bersillies-l'Abbaye fait partie, depuis la fusion des communes en 1977, de l'entité communale d'Erquelinnes avec les communes fusionnées d'Erquelinnes, Solre-sur-Sambre, Hantes-Wihéries, Montignies-saint-Christophe et Grand-Reng.
Il n'en a donc pas toujours été ainsi et Bersillies-l'Abbaye est vraisemblablement l'ancienne commune la plus enclavée dans cette belle région qu'est restée la Thiérache française avec qui elle a entretenu depuis plus d'un millénaire des liens très étroits.
A mi-chemin sur la route qui vous conduit de Mons à Beaumont, comme une invitation à l'escapade buissonnière, se détache une bande territoriale qui accompagne les méandres de la Thure en la remontant vers la ville française de Cousolre.
De tous temps, trois agglomérations flanquées de part et d'autre de la frontière ont partagé leur destin: Bersillies-l'Abbaye, Cousolre et Bousignies-sur-Roc.
Ainsi le village, par sa vocation frontalière qu'il assuma pendant des siècles, fut bien
souvent le témoin privilégié de nombreux combats qu'entretenait la France vis-à-vis de ses voisins
immédiats qu'étaient l'Espagne et les Pays-Bas, l'Autriche, l'Allemagne, et même la Russie dans les
armées coalisées s'opposant aux visées expansionnistes de la France.
Traversée par la Thure et ses affluents que sont les ruisseaux du Presson, des vallées,de
Branleux et de la Princelle sur la rive gauche, le ruisseau du Bois de Beumont sur la rive droite,
Bersillies-l'Abbaye offre au printemps ses premières jonquilles aux premiers randonneurs, à l'été sa
ducasse, à la Noël ses cugnoles, et toute l'année sa Charles 1er, sa musique et sa joie de vivre.
Notre seul souci est qu'à la lecture de ces pages vous soyez, chers amis internautes, convaincus qu'il existe encore en Belgique des petits coins de verdure, des havres de paix et surtout un vrai terroir qui n'attend que votre visite.